Fête missionnaire à Béhuard : ils vivent leur foi sans frontières !

Togo, Sénégal, Burkina Faso, Honduras... Dimanche 16 août se déroulait à Béhuard la traditionnelle fête diocésaine "Église sans frontières". Un rendez-vous honoré chaque année par les missionnaires angevins de retour pour les congés d’été, les religieux étrangers présents en Anjou, les volontaires internationaux mais aussi toutes les personnes sensibles à la dimension universelle de l’Église.

"Dès que je peux, je viens !"

Ce n’est pas le Covid-19 qui les auraient empêchés de venir.
Sœur Thérèse Gabillard, 77 ans, vit au Sénégal depuis de longues années. Avant de commencer une nouvelle mission en Guinée, c’est à Béhuard qu’elle est venue se poser en ce traditionnel dimanche des missions : "dès que je peux, je viens" a-t-elle confié. Une journée pas si habituelle que cela pour Ambroise Bergier, 25 ans, qui revient d’une mission d’un an à l’île Maurice avec la Délégation catholique pour la coopération (DCC), heureux de retrouver des frères et sœurs comme lui sensibles aux Eglises lointaines. Tout comme le père Denis Ahiandzipe, prêtre togolais en séjour pastoral d’été.

Prier pour les Eglises en souffrance

Chant d’offertoire par les sœurs du Burkina Faso

Des Églises du monde qui ont été au cœur de la prière des fidèles pendant la messe du matin, célébrée en plein air dans la prairie du sanctuaire marial. Sous le regard de Notre Dame de Béhuard, la nombreuse assistance a prié pour les communautés en souffrance notamment au Liban, et confié au Seigneur les volontaires qui partiront en mission en septembre. Après un Notre-Père récité chacun dans sa langue, le chant de communion a été interprété en polonais par la communauté Saint-Joseph d’Allonnes : "Seigneur j’ai laissé là ma barque, avec toi je veux prendre la mer".

Pique-nique convivial

Après le pique-nique tiré du sac (conditions sanitaires oblige), les participants ont écouté les témoins de la mission comme le père Joseph Clochard, en ministère au Burkina Faso depuis plus de cinquante ans. Ce prêtre dont l’apostolat est aujourd’hui tourné vers le dialogue islamo-chrétien, a décrit une situation politique très difficile en ce moment.

Sœur Hanitra et sœur Bertine : de Madagascar à l’Anjou

Puis deux jeunes sœurs Missionnaires de l’Évangile originaires de Madagascar ont pris la parole pour décrire leur mission ici en Anjou avant d’évoquer l’actualité de leur pays et d’entonner un chant d’action de grâce dans leur langue.

Témoignage de sœur Hanitra et sœur Bertine

Pendant toute la journée, les participants mais aussi les pèlerins de passage ont pu profiter des stands de l’association "Entraide missionnaire Anjou" qui proposaient tout au long du week-end une buvette et divers produits au profit de l’Afrique et de Madagascar.

La journée s’est terminée par la prière mariale animée par les sœurs de la Salle de Vihiers (Fille de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus).