Frère Claude Petiteau, missionnaire en Thaïlande depuis 63 ans, donne des nouvelles

Les nouvelles de janvier 2021

Merci de vos bons vœux a l’occasion des fêtes de fin d’année. Que le Seigneur Jésus et sa bien-aimée Maman répandent sur vous leurs bénédictions et vous accordent un merveilleux Noël et une année 2021 de joie et de succès dans toutes vos entreprises !

Je ne sais quelle impression donne la Thaïlande. Le gouvernement est toujours domine par les militaires, des démonstrations se succèdent jour après jour, demandant entre autres, la démission du Premier Ministre, ancien chef de l’armée.

Quant au Covid 19, le journal indique 4,907 cas depuis le début de cette pandémie et 60 décès depuis des mois deja, ce qui nous met au 151eme rang des pays atteints.

Nos voisins de l’est, Laos (une trentaine de cas), le Cambodge, le Vietnam connaissent moins de cas. Chose étrange notre voisin de l’ouest, Myanmar (Birmanie) est durement affecté. Le gouvernement est très strict, le port du masque est obligatoire mais les gens acceptent sans récriminer. La situation économique n’est pas brillante et pour cause. Que les militaires connaissent-ils en économie politique ?

Nouvelles de 2019

Merci de votre message et de la lettre de Mgr Delmas à l’occasion de Noël et du nouvel an. Je souhaite à tous une année 2020 porteuse de paix, de sérénité, de joie. Que le Seigneur Jésus et sa bien-aimée Maman vous comblent de précieuses bénédictions.

Arrivé en Thaïlande le 4 janvier 1957, cela me fait donc 63 ans au "pays du sourire". Bangkok était alors connue comme la Venise de l’Est, elle était sillonnée de canaux qui ont presque tous disparus, pour faire place a un rythme effréné. Comme j’atteindrais le chiffre 9 au mois d’avril, les missionnaires de mon âge sont fort peu nombreux. Nous aimons nous rencontrer de temps en temps. Nous avons tellement de souvenirs a échanger. Si j’ai abandonné l’enseignement en mai 2018, après 68 ans de professorat, je continue à m’occuper des finances de l’université où je travaille depuis 1972.
La politique de contrôle des naissances qui a été initiée à la fin des années 50 et qui a fort bien réussi porte désormais ses fruits : de moins en moins d’enfants au primaire ou qui terminent le secondaire. Donc de moins en moins étudiants au niveau universitaire, surtout pour les universités privées. Plusieurs ont déjà mis la clé sous la porte. Ni la situation économique, ni la situation politique ne sont au beau fixe. (...) Mais pour le moment, nous vivons sous un calme relatif. Pour combien de temps ?

Fraternally in the Lord and his beloved Mother,
Bro. Simeon fsg
(Claude Petiteau)