Service Mission et Migrations : pourquoi un rapprochement ?

Coopération Missionnaire et Pastorale des migrants : Ensemble au service des autres !

« Au service de l’activité missionnaire de l’Église,
dans la rencontre entre les cultures, à l’ère des migrations. »

« De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (Jean 20,21).
« Tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu » (Act 2,11).


Le rapprochement se fait entre le Service national de la Mission universelle de l’Église (SNMUE) et le Service national de la Pastorale des migrants et des personnes itinérantes (SNPMPI). 3 réponses pour mieux comprendre ce choix.

Informations

Eric Millot © service national Mission et Migrations
Un nouveau directeur au 1er septembre 2022 : Le Père Eric Millot, Vicaire Général du diocèse de Dijon depuis 2010, a été nommé par le Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France, Directeur du Service National Mission et Migrations pour un mandat de 3 ans. Né le 23 juin 1962 et ordonné prêtre le 25 juin 1988, le Père Éric Millot a notamment été curé de paroisse, aumônier de prison et professeur de liturgie à l’Université catholique. Il a également été prêtre Fidei donum au Tchad et vicaire épiscopal pour le pôle « annonce et dialogue » du diocèse de Dijon. Il succède au père Carlos Caetano en fin de mission au 31 août 2022.

1- Quels sont les avantages du rapprochement
des deux services nationaux ?

Pour le Service national de la mission universelle de l’Église, le rapprochement avec le Service national de la pastorale des migrants constitue une occasion de mieux comprendre la richesse et la complexité de la vocation missionnaire : Ce n’est pas seulement la volonté de partir évangéliser des terres lointaines, mais c’est la vocation propre à tous les baptisés et à toutes les paroisses locales, qui vivent de plus en plus le défi de la rencontre, de l’accueil et du dialogue avec des hommes et des femmes des quatre coins du monde.

Pour le Service national de la pastorale des migrants, le rapprochement avec le Service national de la mission universelle de l’Église offre l’opportunité d’élargir le regard porté sur le défi de la mobilité humaine, trop souvent appréhendée sous le seul angle de la solidarité, en réévaluant l’importance de la dimension de catholicité et en affirmant clairement la mission comme horizon.

2- Quel est l’accompagnement et l’animation des réseaux
"Mission Universelle" et "Pastorale des migrants" ?

Chaque réseau continuera à avoir son propre coordinateur. Voir ici l’équipe du nouveau service national "Mission et Migrations"à la Conférence des Évêques de France (CEF) avenue de Breteuil à Paris.

Le rapprochement des deux services permettra de renforcer les passerelles (qui existent déjà) entre les différents réseaux et d’enrichir le traitement des problématiques communes par une approche complémentaire, mais l’originalité et la spécificité des différentes missions pastorales seront toujours respectées.

3- Le rapprochement des deux services nationaux implique-t-il automatiquement un rapprochement des services diocésains ?

Non. Le processus de rapprochement est un projet de la Conférence des évêques de France (CEF) et correspond à une restructuration interne de la CEF. Chaque évêque est libre d’organiser, comme il l’entend, les services pastoraux de son diocèse. En effet, il n’existe aujourd’hui aucun diocèse français dont l’organigramme corresponde exactement à celui de la CEF.

Contact pour l’église catholique en Anjou, diocèse d’Angers